Les Enfants d’Hippocrate – Tome 3 & 4

Tome 3 – Synopsis

Tout ce que je souhaite, c’est voir un sourire sur les lèvres de mes patients !

Maco officie désormais en tant que pédiatre dans la nouvelle clinique qu’a ouverte son père à Hokkaidô, et il apprend petit à petit à connaître ses nouveaux collègues.

Devenu médecin référent de Tomorin, une jeune virtuose du piano atteinte d’une leucémie, il ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec sa propre situation familiale.

C’est alors que réapparaît Hideki, grand frère de Maco et brillant chirurgien pédiatrique, qui n’avait pas donné de ses nouvelles depuis de nombreuses d’années… Mais celui-ci semble ne pas partager les mêmes convictions que celles qui animent le jeune médecin…

Mangetsu

Tome 4 – Synopsis

Il en va de notre responsabilité de médecin de toujours penser à l’hypothèse la moins favorable.

Hideki et Maco ont officiellement commencé à travailler ensemble au sein de la clinique de leur père : le premier officiant comme chirurgien pédiatrique, le second comme pédiatre. Mais de nombreuses divergences opposent les deux frères, qui ne possèdent pas la même approche quant à l’écoute et aux soins à prodiguer à leurs patients. Maco, qui en ressort profondément troublé, est d’autant plus affecté par les maux dont souffre Tomorin, atteinte d’une leucémie. Sa disparition soudaine intensifie le conflit entre les membres de la famille Suzukake…

Mangetsu

Mon avis sur “Les Enfants d’Hippocrate – Tome 3 & 4”

Une famille réunie pour le meilleur et pour le pire ?

La famille de Maco est complète si je puis dire. Cependant, la venue de son grand frère est loin de lui faire plaisir… Ils sont tous les deux brillants, mais ils n’ont absolument pas la même approche en ce qui concerne leurs patients.

Maco est vraiment dans l’empathie et essaye de rassurer sans pour autant cacher les choses. Tandis que son frère, Hideki, est froid et pragmatique. Les deux points de vue et façons d’analyser les choses sont totalement compréhensibles. Hideki analyse uniquement les faits, rien que les faits. Et il ne prend pas forcément en compte les états d’âme du patient. On ne sait pas trop si c’est vraiment sa personnalité ou si cela cache un traumatisme plus profond. La mort de leur mère ? Le décès d’un patient qui n’a pas pu être sauvé ? Peut-être est-ce un moyen de se protéger aussi, dans le cas où un patient est condamné d’avance et qu’il ne pourra rien y faire ?

Maco, lui, se comporte exactement comme sa mère l’était avec ses patients. Empathique, toujours joyeux et rassurant pour que tout se passe bien. Il en est de même avec les familles afin qu’elles ne s’inquiètent pas. Et sur ce côté-là, je pense que c’est important afin de ne pas non plus leur causer du stress. On ne peut pas annoncer certaines choses sans y mettre un minimum de formes. C’est très délicat et cela requiert quand même un minimum d’empathie.

En tout cas, leur père, lui, est heureux d’avoir ses deux garçons près de lui et de pouvoir travailler avec eux. Même si ça se chamaille…

Les patients : Tomorin lutte face à la leucémie

Dans ces deux derniers tomes, on a un petit peu moins de patients différents que dans les deux précédents. On va plus se concentrer sur notre jeune pianiste de talent, Tomorin, atteinte d’une leucémie, qui est une forme de cancer. Plus précisément un cancer du sang. Elle va rentrer dans la phase “lourde” de son traitement et subir de nombreux changements physiques. Malheureusement, elle ne peut rien y faire, tous les patients les subissent. Mais quand cela touche une enfant, d’autant plus dans la période de l’adolescence qui est une période compliquée, c’est dur. À travers cette lecture, j’ai partagé sa peine et son désarroi face à la maladie, et c’était limite si je ne me suis pas mise à pleurer moi aussi à un moment donné.

Mais Tomorin est forte, bien entourée par ses parents, mais aussi par le personnel soignant de la clinique qui est bienveillant (à l’exception de Hideki).

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Publié le 30 octobre 2022 Par Erzyll

Accro à la junk food mais sur la voie de la rédemption, Erzyll aime bien aussi passer de longues soirées devant Netflix quand elle ne code pas des sites web.