Allaitement : je vous partage mon expérience Publié le 14/06/2018 Lorsque l’on désire avoir un enfant, la question de l’allaitement se pose souvent en premier lieu. Pour moi, je connaissais déjà la réponse avant même de tomber enceinte. Il était, selon moi, tout à fait normal et naturel d’allaiter mon futur enfant. Je vais vous partager mon expérience sur l’allaitement. C’était clair, j’allaiterais mon fils ! Pour mon conjoint, c’était hors de question ! Ses principales raisons étaient : « Je ne pourrais pas donner à manger à mon fils », « je ne pourrais pas le garder sans toi », « tes seins vont être déformés, ils vont devenir moches », « tu vas te débrouiller pour les nuits vu que je serais inutile ! ». J’ai d’abord vu rouge, comme pour le fait d’accoucher par voie basse, pour moi l’allaitement est naturel, économique et indispensable pour mon enfant ! Si cela était inutile, cela ferait bien longtemps que l’homme (enfin la femme) ne produirait plus de lait pour alimenter sa progéniture ! Comment j’ai réussi à convaincre mon homme… Je pense que beaucoup de femmes ont eu à convaincre leur conjoint sur le fait d’allaiter leur enfant. Pour ma part, j’ai tout simplement donné que des points positifs à l’allaitement. « Je ne pourrais pas donner à manger à mon fils » Il est évident qu’allaiter pour un homme est beaucoup plus difficile. Pour mon conjoint, nourrir son enfant était la seule chose qui lui permettait de s’occuper de lui… Il ne voyait que la nourriture, mais il faut leur expliquer qu’un bébé ne fait pas que manger. On peut s’occuper de son enfant en lui faisant prendre le bain, en le rassurant, en le prenant dans nos bras, lui changer la couche, le bercer… Bref, nourrir son enfant est une chose parmi tant d’autres. J’ai donc expliqué à mon conjoint tout ce qu’il pourrait faire, autre que l’alimentation, pour s’occuper de son fils. « Je ne pourrais pas le garder sans toi » Lorsqu’on allaite, la première chose que l’on voit c’est la maman en train de donner le sein, pourtant, il est tout à fait possible de donner le biberon. Certaines familles ont fait le choix de faire un allaitement mixte (allaitement et lait maternisé en alternance). Pour celles qui souhaitent faire un allaitement exclusif, il est tout à fait possible de tirer son lait pour permettre à papa ou à la personne qui garde votre enfant de le nourrir en cas d’absence. Il existe de nombreux tire-lait sur le marché, vous pouvez choisir celui qui vous convient le mieux (électrique ou manuel). Nous avions choisi manuel pour une question de budget, mais il faut savoir qu’il est possible de se faire prêter un tire-lait électrique par la pharmacie. Il suffit de demander une ordonnance à votre sage-femme et la sécurité sociale prend tout en charge. « Tes seins vont être déformés, ils vont devenir moches » Lorsqu’il m’a dit ça, j’ai beaucoup ri. Ce n’est pas l’allaitement qui abîme le plus les seins, c’est la grossesse tout simplement. Pendant la grossesse, les seins gonflent, ils sont magnifiques, tendus et énormes. Lorsque l’on est enceinte, on a tendance à faire moins de sport, du coup, les muscles pectoraux qui aident au maintien de la poitrine deviennent moins efficaces, car moins sollicités. C’est cela qui fait que la poitrine devient plus tombante. Pour ma part, j’ai totalement arrêté le sport et le maintien de ma poitrine s’est fait ressentir… Mais l’allaitement n’a pas changé quoi que ce soit. D’ailleurs, pendant mon allaitement, mes seins étaient magnifiques. « Tu vas te débrouiller pour les nuits… » Je lui ai clairement dit : « Oui, ne t’inquiète pas là-dessus, je m’occuperais de tout pour les nuits ! ». Nous avons énormément de chance, notre fils a fait ses nuits dès la première semaine. Autant vous dire que dès que nous sommes rentrés à la maison, la dernière tétée était à minuit et que la première était à 6h30, quand mon conjoint se levait pour aller travailler. Donc pour nous des nuits parfaites ! Je vous dirais même que c’est tellement pratique d’allaiter quand on doit se lever la nuit… Se lever, préparer le biberon, que l’on ne peut pas faire à l’avance, car il ne se conserve qu’une heure… Bref, ce n’était pas pratique. Durant les premiers mois, on avait mis le lit de bébé dans notre chambre. Lorsque bébé se réveillait pour manger, je n’avais qu’à le prendre avec moi et lui donner le sein. Aucune préparation, gain de temps, servi sur place… Le pied. Tellement rapide que mon conjoint ne savait même pas quand notre fils se réveillé pour manger, il n’avait pas le temps de pleurer. Les difficultés Je vais être honnête avec vous. Nos débuts d’allaitement n’ont pas été très simples… Je n’avais pas de tétons, du coup, mon bébé avait du mal à téter correctement, car il n’arrivait pas à prendre le téton et mon fils ne supportait pas les bouts de seins en silicone, cela lui donné des renvois… J’ai eu la montée de lait quand je suis rentrée chez moi, le lendemain exactement. Mes quatre jours à l’hôpital on était très mouvementés, j’ai même dû demander un biberon de complément pour que mon petit bout puisse s’alimenter correctement une nuit et que moi je puisse dormir un peu. Le lendemain de notre rentrée à la maison, mon conjoint a dû aller en urgence au magasin le plus proche pour trouver un tire-lait manuel, car j’avais les seins tellement engorgés et durs, en plus sans mes bouts de seins faciles à attraper pour bébé. Les plus de l’allaitement Franchement, le plus dur est réellement le premier mois de vie, le temps que l’on mette tout en place, que nos habitudes arrivent doucement, mais c’est tellement pratique d’allaiter, le sac à langer est léger. Il y avait juste le change, doudou et sucette. Bébé a faim ? Il suffit de trouver un endroit tranquille et hop bébé mange. Encore mieux, si on a un porte-bébé, il peut manger directement. Pas besoin de préparation, c’est servi directement. Lorsque je tirais mon lait, je le mettais dans les biberons de la marque MAM, ils sont vraiment bien et pratiques pour nettoyer et stériliser, la sucette que bébé a choisie est aussi de la même marque. Ce sont réellement les tétines qui s’approchent le plus de la forme de mon téton après la téter, donc bébé les a tout de suite adoptés. C’est réellement économique ! Quand l’on pense que le pot de lait est à 14 € pour le moins cher. À raison de 2 pots par semaine… autant vous dire que le calcul a été vite fait. J’ai également été confortée dans mon choix d’allaiter, surtout quand il y a des soucis bactériologiques dans les pots de lait en poudre… Et la composition pas toujours clean ! Bonus J’ai trouvé une astuce pour permettre à nos bouts de seins de sortir un peu plus et aider bébé à les prendre. Cette astuce à sauver mon l’allaitement. Vous avez choisi quelle alimentation pour votre enfant ? En êtes-vous satisfaites ? Vous devriez Lire aussiNanoleaf Light Panels : Rendez votre décoration en 2.0 45 Articles Publié le 14 juin 2018 Par MlleVerrine Les petits pas sont le début d'une grande aventure. Dans le même genre
Chouette article! Après, on a parfois des engorgements aux seins en allaitant, masser sous l’eau chaude est un vrai miracle. Ensuite, arrêter l’allaitement est parfois compliqué : mes deux enfants ont eu beaucoup de mal. Mais l’allaitement maternel les a sauvés: allergie au lait de vache pour la première, et des infections pour la seconde qui a fait une bronchiolite par mois à la fin de l’allaitement. Répondre
Oui, il y a beaucoup de retour positif sur l’allaitement. Pour ma part par de soucis d’engorgement, et l’arret s’est fait simplement et facilement. Merci beaucoup pour ton retour. Répondre