Les Rêves qui nous Restent

Je vous emmène aujourd’hui dans le monde de demain avec le roman de Boris Quercia “Les rêves qui nous restent”. Il y dépeint un monde futuriste, où les humains cohabitent avec des robots et où l’intelligence artificielle est omniprésente. Sorti le 11 mai 2023, ce roman de science-fiction est à retrouver aux éditions Pocket. Je vous livre sans plus tarder mon avis sur ces 208 pages d’un thriller passionnant.

Synopsis

Un hard boiled science-fictif percutant et désespéré dans un univers à la Blade Runner. 

Dans cette mégapole tentaculaire qu’est la City, certains n’hésitent pas à vendre à des sociétés privées la seule chose qui leur reste : leurs rêves. Mais quand un incident se produit au sein d’un entrepôt de dormeurs, les dirigeants veulent régler au plus vite l’affaire avant qu’elle ne s’ébruite. Natalio, flic de classe 5, la plus méprisée car chargée d’éliminer discrètement les dissidents, est leur meilleure option. Ce dernier accepte toujours les missions à la limite de la légalité, par appât du gain autant que par désoeuvrement. Fauché, Natalio a d’ailleurs dû remplacer son électroquant, un androïde qui le suit comme son ombre, par un modèle ancien, acheté au rabais chez un soldeur. Mais la machine a un on-ne-sait-quoi d’inquiétant, des défaillances et des anomalies sur lesquelles son propriétaire n’a pas le temps de s’arrêter. Pour le pire… ?

Pocket éditions

Qui est Boris Quercia ?

Né à Santiago au Chili en 1966, Boris Quercia est acteur, réalisateur, scénariste, producteur et romancier. Il a commencé sa carrière par le polar avec une série mettant en scène le policier Santiago Quiñones, et dont le deuxième volume, “Tant de chiens”, a remporté le Grand Prix de littérature policière 2016. “Les rêves qui nous restent” est son premier récit de science-fiction.

Pocket éditions

Qui des deux protagonistes est la machine ?

Nous avons tous vu Terminator, iRobot (je ne parle pas de l’aspirateur mais bien du film), Blader Runner, Matrix, ou encore plus récemment la série Black Mirror. Tous traitent de l’informatique (plus ou moins avancée) et notamment de l’intelligence artificielle. Nous avons encore beaucoup de progrès et de découvertes à faire dans le monde du numérique, mais nous avons déjà un aperçu avec ChatGPT, Siri et Android. La technologie nous entoure et est présente partout. Cependant des dérives existent et sont / seront sûrement exploitées par de mauvaises personnes. 

Mais revenons-en au roman de Boris Quercia. “Les rêvent qui nous restent” fait justement référence à de nombreuses œuvres cinématographiques que je vous ai citées un peu plus haut. Les humains sont assistés par des robots, il y a la notion d’immortalité, mais surtout de rêve / réalité. Un peu comme Matrix ! J’y ai également trouvé un petit air de “Altered carbon” (excellente série et romans je vous recommande). Les plus riches dominent le monde, tout n’est que business… Bref… Nous allons suivre ce pauvre Natalio, qui est une sorte de policier. Suite à un accident mondial dû à une IA, il n’est plus que l’ombre de lui-même et accepte quelques missions afin de pouvoir subvenir à ses besoins vitaux. Il n’a plus confiance en ces machines, et pourtant son double en est une.

Psychologiquement il est détruit, et je me demande encore comme il fait pour réussir à trouver le goût de vivre, de faire son métier et d’avance. On fait aussi la connaissance de son “électroquant” que j’évoquais il y a quelques minutes. Une sorte de robot qui l’aide au quotidien et lui obéit. Lui-même l’appelle son ombre car il lui ressemble en certains points. Cependant, on ne sait pas trop qui des deux est le robot et qui est l’humain. Les deux compères se complètent, et luttent contre leur conscience.

Mon avis sur Les Rêves qui nous Restent

D’habitude je ne suis pas très branchée science-fiction, mais quand ça parle d’informatique et notamment d’IA, alors la je ne réponds plus de rien. J’ai dévoré ces 208 pages beaucoup trop vite à mon goût et je me suis vite attachée à ce duo homme-machine. Comme je l’ai dit, beaucoup de références cinématographiques notamment Matrix, et iRobot pour les plus évidentes. Le roman est écrit sous forme d’enquête, et on se prend vite au jeu. La solution la plus simple étant parfois celle qu’il faut suivre pour résoudre l’énigme qui nous est proposée.

En tout cas j’ai beaucoup aimé, et ça nous fait réfléchir un peu sur notre dépendance aux nouvelles technologies. Sans oublier, le fameux test de Turing, père de l’informatique et qui nous a sauvé lors de la seconde guerre mondiale! Son test est célèbre et se base sur la capacité à ce qu’une machine arrive à se faire passer pour un humain. Je vous recommande d’ailleurs un autre film (assez flippant) sur le sujet “Ex machina”. Ce qui m’a également plu, c’est les “bouts de codes” qui représentent l’électroquant. Le texte est écrit à la manière d’instructions et en même temps, nous avons toutes les réflexions du robot.

La fiction rejoint parfois la réalité et en tant qu’ancienne développeuse, c’est assez effrayant de savoir ce qu’on peut faire avec un ordinateur. On ne pense pas à mal en règle générale, mais le hacking n’est jamais bien loin ! Qu’adviendra-t-il quand il ne restera plus rien de notre environnement et de l’espèce humaine ? Deviendrons-nous des larves incapables de penser ?

Pour conclure…

Les Rêves qui nous Restent est à retrouver chez Pocket éditions, au format poche, au prix de 7.30€. Il existe aussi une version brochée, un peu plus chère à 20.00€ ainsi qu’une version numérique, à 9.99€. Et sur ces bonnes paroles, je vous dis à bientôt pour un nouvel article sur Life by girls !

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