Love ♡ Sugi ?!

Je vous partage aujourd’hui ma lecture émoustillante d’hier soir. Car oui, c’est d’un manga dont nous allons parler, mais plus particulièrement d’un hentai. Nous sommes de nouveau sur une très belle édition de Niho Niba, éditeur français.

Le dessinateur ainsi que le scénariste sont la même personne, le japonais Yanyo. Paru le 16 juillet de cette année, c’est la seule œuvre que j’ai retrouvée publiée sous ce pseudonyme. Mais je vous laisserai chercher ce que Atsuki Ogino a fait, car il me semble bien que ce soit ce dernier sous ce coup de crayon.

Pour rappel, les hentais sont des mangas pour adultes, interdits au moins de 18 ans.

Le synopsis

Nous retrouvons 11 chapitres dans ce manga de 148 pages. Vous n’êtes donc pas obligé de le lire dans son entièreté dès la première fois, comme moi. Vous pourrez prendre le temps de découvrir les différentes héroïnes et leur façon d’aborder la sexualité au travers de ces différentes sections. Mais personnellement, j’étais bien trop plongée dedans pour reposer le tome.

Je vous conseille tout d’abord de soulever la jaquette pour découvrir la 1ère de couverture, où vous retrouverez quelques cases avec un mot de l’auteur.

Abordons maintenant les différents chapitres et leur univers en essayant de pas trop vous spoiler. Car vous pouvez vous douter qu’avec 11 chapitres pour 148 pages, nous entrons très rapidement dans le vif du sujet et que le scénario est parfois un peu court.

Love ♡ Beach est le 1er chapitre. La première page de celui-ci, comme beaucoup des chapitres suivants, sert à présenter l’héroïne. On la retrouve donc en pleine page avec une section la présentant. Nous avons affaire ici à l’innocente Hamahika Nastuka. Son petit copain travaille dans le restaurant familial en bord de plage. Elle vient aujourd’hui en bikini sur son lieu de travail pour lui montrer son dernier achat. Celui-ci lui demande d’attendre la fin de son service et l’emmène en extérieur, entre des rochers, un peu à l’abri des regards. Tous les deux très excités par la situation, ils vont se faire plaisir dans un décor de plage magnifique.

Nous retrouvons dans Love Vibe Hanazono Konomi. L’une des préférées de l’auteur et j’avoue tout à fait à mon goût. Cette ex-danseuse a un tempérament bien marqué. Elle sait ce qu’elle veut et n’hésite pas à en redemander. Nous abordons dans ce chapitre l’inexpérience et la rapidité d’éjaculation de l’homme qui est avec elle. Et le tout est complètement dédramatisé et sans importance. Konomi lui en redemande et prend beaucoup de plaisir.

Puis nous avons Kôsaka Honoka dans Love Complexe. Dans ce chapitre de 12 pages, l’auteur prend plus son temps. Et il introduit une très mignonne histoire d’amour avec cette héroïne un peu garçon manquée qui renoue avec sa féminité. Nous pouvons également nous régaler de la diversité des scènes sexuelles, dans laquelle nous allons pouvoir notamment retrouver une branlette espagnole et une félation en guise de préliminaire.

Love Live est un scénario tout à fait dans l’air du temps. Nous allons y voir l’influençable Ota Maharu qui passe ses journées à regarder des lives plutôt que d’aller au travail. C’est lors de l’un de ses lives où elle a l’opportunité de parler au streamer en direct que son petit ami rentre et la prend en direct. Tout d’abord un peu surprise, elle se prend très vite au jeu. Je tiens à souligner que pour toutes les histoires que nous pouvons rencontrer dans ce tome, les protagonistes sont toujours consentants.

Et l’héroïne de l’histoire suivante, Love Exorcist, est encore plus naïve. Yamamura Tamako se rend avec son petit ami dans un lieu réputé hanté. Armé d’une caméra, il lui fait croire qu’il lui arrive plein de choses surnaturelles. Celui-ci lui propose alors de l’exorciser, bien sûr, de manière sexuelle. Et c’est avec beaucoup de jeux de mots autour de son bâton d’exorciste et de son eau bénite que nous suivons leur ébat. Je tiens à préciser également que toutes les scènes sexuelles sont toujours douces et assez classiques malgré l’opportunité qu’aurait pu donner ce thème.

Dans Love Holy night, Yurine Atano profite de son costume de chatte très sexy de son café cosplay pour fêter Noël avec son petit ami. J’ai trouvé cette histoire très surprenante et agréable. Nous retrouvons ici une jeune femme odacieuse qui se fait pénétrer pour la première fois. Elle n’en reste pas moins maîtresse de la danse. C’est également la seule histoire où nous pouvons voir les protagonistes se protégeant avec un préservatif. Ainsi que le léger tabou de demander à son partenaire si il a aimé.

Le chapitre suivant n’est pas une histoire. Mais dans “Maria, on aime que toi !”, nous pouvons retrouver une magnifique compilation d’illustrations nous donnant très envie d’en savoir plus sur ce personnage.Kusakabe Ririka est la très autoritaire héroïne de Love Manager. L’une des héroïnes que préfère l’auteur. Elle est la manager d’un club de baseball et crie beaucoup après les joueurs. Dans les vestiaires, elle tente maladroitement de rassurer l’un des joueurs en lui montrant sa poitrine généreuse. Ce qui va très vite dériver…

Mon héroïne préférée occupe les trois derniers chapitres. Youyou, une idole très populaire, ainsi que Tenten, une idole débutante qui l’idolâtre. Dans cette histoire, nous allons pouvoir suivre la façon dont Youyou va choisir son nouveau petit ami. Nous avons affaire à une femme très sûre d’elle et maîtresse de ses désirs. Tenten, un peu jalouse, va vouloir vérifier la qualité de ce nouveau… Ce qui nous permettra d’avoir un peu de diversité dans les scènes sexuelles avec un magnifique plan à 3.

L’édition

Le manga se présente dans un format tout à fait classique et contient “seulement” 148 pages. Oui, vu la qualité de celui-ci, j’aurais beaucoup aimé en avoir plus.

Je ne possédais pas encore dans ma bibliothèque de hentaï avec cette caractéristique : intégralement en papier glacé et en couleur! Il n’y a également aucune censure. Si vous voulez des détails, vous allez être servi !

Un peu comme dans Sensations, nous retrouvons beaucoup de portraits et d’illustrations des magnifiques héroïnes.

L’œuvre en elle-même est de belle qualité. Mais ma plus grande surprise est sur la douceur de ce volume. Malgré que chaque histoire soit très courte et que l’auteur doive aller à l’essentiel, tout est beau et doux. Les activités sexuelles sont  assez communes, il n’y a pas de violence. Que des partenaires consentants…

Les dessins

La qualité des dessins dans “Sensations” m’avait déjà surprise. J’avais un peu peur d’être déçue. Mais pas du tout ! L’auteur le dit lui-même, il aime dessiner les tétons. Il pourrait faire un manga entier d’histoire de tétons. Et effectivement, ils sont à l’honneur. Certes, les proportions sont un peu démesurées. Toutes les femmes ont des poitrines vraiment très généreuses. Mais Yanyo les dessine très bien.

Ce n’est pas la seule partie féminine qui est autant détaillée. Il y a un grand soin apporté à l’appareil génital féminin. Si certain(e)s se demandaient comment le représenter, nous en avons beaucoup d’exemplaires ici dont certains très réalistes.

Il y a aussi beaucoup de détails au niveau des pénis gravitant autour de ces dames. Nous sommes habitués à les avoir censurés ou transparents. Ce n’est pas le cas ici. Tout y est, et en couleur !

Et du détail, nous en avons aussi dans les actions. Tout est très explicite et parfois même avec des plans de coupe représentant l’emboîtement des sexes.

De par la variété des personnages et des lieux, nous avons également beaucoup de tenues différentes et de styles différents. Il y en a pour tous les goûts.

Malgré la présence de beaucoup de fluide, nous somme quand même dans un livre interdit au moins de 18 ans, les images ne sont pas vulgaires pour autant.

Je vous laisse avec deux passages qui vous donneront envie de voir la version originale sans les plumes !

Mon avis

Nous avons de nouveau affaire à une très belle édition. Le côté tout en couleur m’a beaucoup plu, ainsi que le fait que nous soyons très proche de l’art book.

L’œuvre est très belle dans son intégralité. Et tout est vraiment très soft, ça change des traditionnels hentais que j’ai pu lire jusque-là. Je conseillerai volontier ce one-shot à mes ami(e)s qui ne sont pas initiés aux œuvres pornographiques.

De nouveau, le rôle de la femme dans leur sexualité n’est pas secondaire. Et c’est un plaisir que des caractères différents y soient représentés.

Pour conclure…

De nouveau, NihoNiba nous offre une magnifique édition. Nous avons la sensation d’avoir à la fois un recueil d’illustrations et de nouvelles. Surtout dû au fait que l’intégralité du livre soit en couleur.

On nous propose une œuvre non censurée. Et cette fois-ci, vous ne manquerez réellement aucune scène ! Malgré tout, c’est un ouvrage très doux que je recommande également aux non initiés du genre.

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