Dune – Chroniques de Caladan Tome 2 : La Dame

Duc Hunt

Aux sources de Dune, la légende des Atréides !

Voici l’histoire de Leto Atréides, duc de Caladan et père du Muad’Dib. Comment le souverain d’une planète sans importance a-t-il pu s’attirer la faveur de l’Empereur Padishah Shaddam IV, la colère de la maison Harkonnen, et causer sa propre mort ?

Leto Atréides est connu pour sa loyauté. Il sert le trône du lion d’or avec patience et probité. Là où d’autres planifient, Leto agit. Mais ses ennemis pressentent que ce dernier cherche à étendre ses pouvoirs au-delà de la Maison des Atréides. Bientôt Leto est encerclé d’ennemis et devra choisir si le double fardeau du devoir et de l’honneur vaut le prix de sa vie et de sa famille…

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Dans le premier tome des Chroniques de Caladan, Leto Atréides était convié à une célébration grandiose, par son cousin l’empereur Shaddam IV, sur la planète Otorio où ce dernier avait fait construire une cité musée à la gloire de sa famille : les Corrino. Sur place, bien qu’impuissant à déjouer un attentat perpétré par Jaxson Aru (le fils de la puissante directrice de la guilde commerciale le CHOM), le duc réussit tout de même à sauver le souverain, ses proches ainsi que quelques nobles en avertissant à temps le chef de la sécurité d’Otorio.

De retour sur Caladan, Leto avisé de l’existence d’une drogue provenant de son royaume se met à la recherche des responsables pour démanteler ce trafic qu’on l’accuse d’organiser. Pendant que la plupart des nobles du Landsraad ont péri dans l’attaque d’Otorio, Shaddam doit leur trouver des remplaçants dans les familles nobles restantes afin de consolider son pouvoir. Réclamant la tête de Jaxson, le souverain va se lancer dans un pugilat aussi expéditif qu’arbitraire. Tous l’ignorent encore, mais les événements sont sur le point de précipiter le royaume au bord de la chute, laissant Leto devant un dilemme : rester fidèles à ses valeurs ou leur préférer la sécurité des siens.

Jeu de Dames

Dame Jessica est la mère de Paul et la concubine de Leto Atréides. Une femme respectée et appréciée par les habitants de la planète Caladan. Les choix qu’elle a faits ont façonné un empire. Alors qu’elle se pensait libre, le Bene Gesserit, son ancien ordre, la fait rapatrier en urgence. Elle doit décider si sa loyauté envers la sororité est plus importante que l’amour de sa propre famille.

Au même moment, les événements s’accélèrent dans le grand empire, au-delà du contrôle même de la Révérende Mère. La famille des Atréides est sur une trajectoire de collision avec le destin.

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Alors que Jessica est en route pour Wallach IX, rappelée par sa communauté à cause des délires prophétiques de Lethea (la plus ancienne des oracles du Bene Gesserit), Leto lui se rend auprès de l’empereur dans le but avoué de solliciter plus de responsabilité et de pouvoir au sein de l’empire de son cousin. Fermement décidé à apprendre les règles des intrigues de la cour, le duc de Caladan, bien que peu habitué des mondanités tente tant bien que mal de s’acclimater à ce nid de vipères, repéré par le bras droit du souverain de l’Imperium : le comte Hasimir Fenring.

En échange de son aide pour améliorer la place de la famille Atréides dans l’empire, celui-ci espère bien obtenir de Leto une compensation qui va à l’encontre de la morale de ce dernier. Privé des conseils de sa bien-aimée, le duc fera-t-il les bons choix pour lui et les siens ? Laissé seul sur Caladan, Paul compte bien, du haut de ses quinze ans, se montrer digne de la confiance de son père, mais il ignore encore que le trafic de drogue récemment démantelé par le duc est en fait encore bien vivace sur Caladan, servant la cause de Jaxson Aru et de sa rébellion pour faire tomber l’empereur.

De son côté Jessica, de retour à l’école-mère apprend tout des funestes présages de Lethea qui l’ont séparée de son fils et de son amant. Traitée en paria à cause de sa trahison envers l’ordre, de donner naissance à Paul, la dame de Caladan regrette sa vie de liberté loin des préceptes stricts du Bene Gesserit. Isolée, mais pas vaincue Jessica compte bien rendre coup pour coup afin de protéger ses proches menacés. Pour cela elle devra déterminer ce qui est le plus important pour elle : son amour pour sa famille ou son devoir pour la confrérie…

Bene Gesserit et bene imperium

Si vous vous souvenez de ma critique des Chroniques de Caladan tome 1 : Le duc, j’y évoquais le plaisir que j’avais eu à découvrir plus en profondeur la famille du futur Muad’Dib (à savoir Paul), et le fait que la dureté et les principes parfois trop rigides de Leto étaient très sûrement la cause de sa future déchéance. Eh bien à la lecture de ce nouveau tome, il semblerait que les choses soient un peu plus complexes qu’il n’y paraît, et il faut que la famille soudée vole en éclat pour que chacun se révèle vraiment à lui-même. Ainsi, quand le père s’essaye aux jeux des intrigues politiques pour assurer un pouvoir et un statut plus puissant à son fils, celui-ci assure l’intérim ducal seul pour la première fois.

L’un comme l’autre vont devoir s’adapter aux circonstances avec plus ou moins de facilités suivant qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, Paul s’en sortant mieux que son père en ce qui concerne son nouveau rôle. Jessica quant à elle va retourner, de mauvaise grâce, au sein du Bene Gesserit où elle a été formée, rappelée à ses devoirs par ses mères qui n’ont toujours pas digéré sa trahison de donner un fils au duc au lieu d’une fille. Jusqu’à présent j’ai toujours considéré le personnage de Jessica comme une sorte de sage conseiller dans l’ombre de son compagnon et de son fils, mais ce tome me l’a rendu en quelque sorte plus humaine dans ses doutes et ses erreurs.

Les diverses pensées intérieures qui émaillent le récit nous éclairent sur les vrais sentiments des uns et des autres et l’on se prend à être empathique avec ces personnages incapables de se comprendre, laissant des malentendus les séparer, bien avant que l’ordre de Jessica ne vienne rendre le schisme permanent, du moins c’est ce qu’il semblerait.C’est avec plaisir que l’on retrouve le style de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, qui arrive encore une fois à nous passionner et à nous faire craindre pour le destin de ses protagonistes que l’on commence à bien connaître et à apprécier, et ce pendant les 864 pages du roman, ce qui était loin d’être gagné.

Pour une fois, en ce qui me concerne, les sentiments envers les héros sont assez forts et j’ai pu me rassurer un certain nombre de fois quant à l’avenir qui attend tout ce beau monde en me remémorant les films que j’ai vus il y a plus ou moins longtemps. Cela étant, autant le premier tome possédait une fin assez claire, autant le tome deux se termine laissant tous les événements en suspend ce qui est frustrant. Il va falloir désormais attendre le tome 3 nommé L’héritier pour enfin savoir comment tout cela va se terminer pour nos héros. S’il est tentant de tricher et de se procurer ce dernier dans une de ses éditions précédente, je préfère toutefois attendre sa sortie en version poche chez Pocket, et bien entendu, je vous en ferais une critique à ce moment-là.

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Publié le 10 octobre 2023 Par Cinealtas

Grande enfant devant l'Éternel, avec les occupations qui vont avec, c'est une geek qui aime découvrir sans cesse de nouvelles choses. Adore regarder les dessins animés pendant son petit déjeuner le matin, lire des mangas et enchaîner des heures d'animés. Gameuse assidue, elle scrute minutieusement toutes les sorties jeux vidéo pour y déceler de nouvelles pépites.