The Possessed

La mode des Drama Coréens ne cesse de s’amplifier, mais savez-vous que la Corée est aussi très douée dans le genre horrifique ? Aujourd’hui, je viens vous parler de The Possessed, une mini-série horrifique sortie en 2020 et disponible sur Netflix.

Histoire

The Possessed, ce n’est pas vraiment une histoire à proprement parler, mais plus un sujet : les mythes et légendes urbaines en Corée. Souvenez-vous des Chair de poule, Fais-moi peur et Les contes de la crypte. Toutes ses séries pour adolescents, ou pour adultes si on vise Les contes de la crypte, qui parlaient d’horreur et qui ont fait notre génération.

"The Possessed" sur Netflix

The Possessed, c’est ça. Un épisode pour une histoire avec une durée moyenne d’une dizaine de minutes. Attention toutefois, nous sommes loin des Chair de poule et c’est une série pour adulte que je vous présente. Le sang est omniprésent et l’ambiance est glauque à souhait. Âmes sensibles s’abstenir.

Une ambiance macabre et dérangeante

Adepte des films et séries d’horreur depuis des années, plus rien ne m’effraie et je ne dis pas ça pour me vanter. L’industrie du cinéma utilise bien trop d’effets spéciaux et je trouve que cela dénature le côté horreur. Pour être honnête, je flippe bien plus devant l’exorciste de 1973 que devant les nouveaux films sur le même thème. J’ai eu un peu d’angoisse sur Conjuring premier du nom justement grâce au peu d’effets spéciaux présents.

Mais depuis quelque temps, je m’intéresse au cinéma asiatique. Après un bon moment d’angoisse devant Incantations de Kevin Ko, j’ai décidé de tenter The Possessed un soir d’insomnie alors que je me promenais sur Netflix.

Les toilettes "Hantées"

Des épisodes de 7 à 15 minutes, j’ai trouvé que c’était pas mal histoire de pouvoir m’arrêter quand j’aurai enfin l’envie de dormir. Au final, en une soirée, j’ai regardé la totalité de la mini-série.

Dès le premier épisode, on nous met dans l’ambiance. Une école élitiste, une lycéenne disparue et une photo de la victime qui suit sa proie du regard en souriant sadiquement.

"The Possessed" et son ambiance

Mais ce qui est tout aussi angoissant, c’est cette ambiance sonore pesante et ce filtre grisâtre sur les images. On retrouve vite cette ambiance malsaine présente dans beaucoup de films / séries asiatique tels que Ju-ho, Incantations, All of us are Dead…

Le folklore des légendes urbaines coréennes

Chaque pays a ses propres légendes. Qui n’a jamais parlé de la dame blanche ? De Bloody Mary ? Ou bien encore de ce chien mort dans le lavabo de la salle de bain qu’un tueur remplace sous votre lit en léchant votre main ? Si vous avez été en colonies de vacances, votre répertoire doit être rempli.

"The Possessed" et ses effets

The Possessed nous offre donc ses propres légendes et si nous n’avons pas forcément les références, avec quelques recherches on peut en trouver certaines.

La légende des "filtres snap"

Prenons par exemple l’épisode un. Pas d’inquiétude, je ne vais pas vous spoiler, mais il fait clairement référence aux nombreuses histoires de toilettes hantées que l’on peut entendre en Corée. Nous pouvons aussi étudier l’épisode 2 qui lui mentionne la légende de la femme sans yeux, qui est une cousine très éloignée de notre dame blanche.

Mon avis The Possessed

Cette mini-série a été une surprise ! Je ne m’attendais pas du tout à retrouver cette sensation de malaise autour de moi, une sensation que plus aucun film d’horreur américain ne m’offre. La France m’avait surprise avec Marianne, une série topissime qui m’avait fichu la frousse à plusieurs reprises, et voilà que maintenant c’est au tour de la Corée qui, après Taiwan et son incantation, me surprend.

"The Possessed" Mini-série Netflix

Moi qui suis friande de légendes urbaines, je n’ai pas vu le temps passer et clairement le côté mini-épisode est apprécié car je pense qu’une durée plus longue retirerait le côté pesant de l’ambiance. Tout se passe vite et bien.

Pour conclure…

Si vous aimez l’horreur, le sang et les mythes et légendes, The Possessed saura vous séduire, à regarder dans le noir avec un peu de pop-corn, je vous assure une bonne soirée d’horreur. J’espère que vous avez le cœur accroché. Un épisode, une histoire, et si vous observez bien, il y a des petits clins d’œil dans chacun d’eux.

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