Upload

Upload est une série proposée sur Amazon Prime. L’histoire se déroule à New York, dans le futur (2033) où la technologie s’est faite une large place dans la vie de tous les jours. Ici, nous suivons les aventures de Nathan Brown, un jeune développeur qui, du jour au lendemain, se retrouve “uploadé” dans un monde virtuel. Nora, l’assistance clientèle du monde virtuel, va l’épauler et ensemble ils vont découvrir pourquoi Nathan a été uploadé.

Upload

Synopsis

Upload : références & clins d’œil

Si vous venez de visionner le synopsis, vous l’aurez compris, notre cher Nathan est mort. Enfin pas tout à fait… Sa conscience a été “uploadée” (téléchargée) dans un monde virtuel. Comme tous les nouveaux arrivants à LakeView (oui, les mondes virtuels ont des petits noms sympathiques), il a un petit peu de mal à se faire à son nouveau “corps” et ce qui va avec. Après tout, le développeur est devenu lui-même un bout de code faisant parti d’un logiciel complexe. C’est un comble non ? Cependant, Upload n’est pas la première série à exploiter le concept de “téléchargement”. En effet, si vous êtes fan des nouvelles technologies (ou tout simplement de séries), celle de Black Mirror en parle. L’épisode qui y fait référence est celui de “San Junipero” dans la saison 3. On y découvre que les personnes âgées, souvent en fin de vie, ont fait le choix de se “dématérialiser” dans un monde complètement virtuel où elles peuvent se “lâcher”. C’est un des épisodes que j’ai trouvé particulièrement beau, même si, comme Upload, il soulève de nombreuses questions.

Autre référence cinématographique à laquelle ce cher Nathan m’a fait pensé : The Truman Show avec l’excellent Jim Carrey (un film sorti en 1998). Hormis le fait que je l’ai étudié 2 ans en cours d’anglais, c’est surtout le fait de voir notre cher développeur lui aussi “pris” au piège et “épié” 24h/24 et 7j/7. Il a plus ou moins conscience d’être observé mais il n’y prête pas trop attention. Dans cette résidence / monde aux allures “parfaites”, comme Truman, les “habitants” de LakeView, sont plus où moins libres. Premièrement, s’ils ont de l’argent afin de “payer” les frais de gestion, et deuxièmement car s’ils échappent à leurs “Anges”, ils peuvent se détruire définitivement. Est ce que leurs “Anges” ne se prendraient pas un peu pour des “Dieux” ?  Où s’arrête la limite entre liberté et prison dorée ?

Rapport à la mort : culture & société

La série montre aussi une triste réalité : même la mort est devenue un business. Et les nouvelles technologies l’ont encore plus monétisée. Tout le monde n’est pas égal même à ce stade de la vie. Et les inégalités sont clairement marquées : vous êtes riches, vous avez droit à LakeView. Vous n’avez plus d’argent, on vous “freeze” en langage informatique. C’est à dire qu’on ne conserve qu’une copie de votre conscience uploadée dans une pièce entièrement vide. Nous sommes beaucoup à penser qu’après la mort il y a soit une autre vie qui nous attend ainsi que nos proches disparus, soit au contraire plus rien. Ici, deux personnages justement discutent de ces points de vue dans la série. L’immortalité ou le repos éternel ? L’être humain a toujours été en quête du premier cependant, être stocké sur un disque dur avec plus ou moins de liberté est-il le bon choix ? Que se passe-t-il en cas de dysfonctionnement, coupure de courant ou si un petit malin formate le disque dur en question ? Vous ne jouerez plus au Sims de la même manière ! Mais rassurez-vous, il y a aussi beaucoup d’humour et de scènes très drôles dans Upload ! 

Mon avis sur Upload

Commençons avec le personnage de Nathan! Généralement, quand une personne vous dit qu’elle bosse dans l’informatique, vous pensez tout de suite à une personne : très pâle, avec des lunettes, avec une vie sociale très limitée. Ici, Nathan est tout l’opposé, et je pense que c’est clairement voulu. Mais on sent son côté geek, à toujours vouloir détourner le système. La voiture avec la console de jeu vidéo, ça m’a beaucoup fait rire. On nous prend souvent pour de grands enfants, et cette scène là l’illustre bien.

Ensuite, sa petite copine, Ingrid, … Là aussi un gros cliché : la blonde écervelée… Tout n’est qu’apparence, et luxe ! Elle dit des absurdités plus énormes qu’elle, et ne pense qu’à sa personne. Pourrie gâtée, elle est pourtant bien seule et se rattache désespérément à “l’amour” de son petit ami développeur. Et le plus horrible, c’est que quelque part elle contrôle Nathan… Je ne sais franchement pas comment il a fait pour ne pas la virer ?! Personnellement je la trouve flippante.

Nora, l’assistante virtuelle : clairement, je l’adore, et je ne dis pas ça parce que c’est un des personnages principaux. Je me suis plus où moins retrouvée dans sa façon d’être et dans son job. Une jeune femme un peu garçon manqué, qui s’affirme clairement mais avec toute une sensibilité et une meilleure amie plus que déjantée ! Les deux ensemble, ce sont vraiment des perles !

Mais là aussi, nous avons un autre clin d’œil à Black Mirror : l’épisode sur les notations. Ici, c’est a peu près la même chose… Plus tu as de supers notations, plus tu te vois confier des attributions / accès importants. Et ceux sont les « uploadés » ou plutôt les résidents de LakeView qui notent! Et ici, c’est aussi une réalité. Nous occupons un poste essentiel, et notre seule reconnaissance c’est quand nos clients sont satisfaits et le font savoir à nos supérieurs.

Génial ! Voilà le mot qui pourrait résumer cette série ! Actuellement disponible sur Amazon Prime, elle se compose d’une seule saison de 10 épisodes de 24min. Oui c’est beaucoup trop court ! A bientôt avec la saison 2 !

Vous devriez Lire aussi
His Dark Materials

Dans le même genre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *